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Julio Irazusta

Issu d’une famille de propriétaires terriens aux sympathies radicales, Julio Irazista fit des études de droit à Buenos Aires. Délaissant la carrière d’avocat, il entreprit un périple en Europe et s’initia en autodidacte aux théories politiques, se laissant influencer non tant par Maurras que par Burke, Rivarol et De Maistre, et d’autres auteurs antirévolutionnaires. Ayant regagné Buenos Aires, il s’engagea dans le journalisme et le militantisme politiques et collabora aux revues ''Criterio'' d’abord (catholique traditionaliste), puis, aux côtés de son frère Rodolfo, à ''La Nueva República '', fondée en 1927 sur le moule de l’''Action française''. C’est par cette voie qu’à partir de la fin des années 1920, il professa ouvertement ses opinions antidémocratiques, nationalistes, critiquant les idéologies progressistes issues de la Révolution française et du bolchevisme, et prônant la restauration de l’''Ordre'' et des ''hiérarchies'' traditionnels, sur le modèle de l’Espagne de Primo de Rivera et de l’Italie mussolinienne, régimes autoritaires vus par lui comme étant seuls capables de garantir l’émergence de solutions pacifiques aux conflictualités sociales et de travail. Vers le milieu de la décennie 1930, il se voua de plus en plus à la rédaction d’essais politiques et surtout d’ouvrages d’histoire, devenant début des années 1970 membre de l’Académie argentine d’histoire. En particulier, il tenta une réhabilitation partielle de la figure de Rosas, dictateur brutal certes, mais farouche défenseur de la souveraineté nationale de l’Argentine et garant de la légalité traditionnelle ; ces travaux font de Julio Irazusta l’un des pionniers du ''révisionnisme historique'', lequel cherche à corriger la vision sur le argentin telle qu’imposée par le prisme libéral-conservateur alors majoritaire. .}} Informations fournies par Wikipedia