Résultats de la recherche - Herrera y Reissig, Julio 1875-1910
Julio Herrera y Reissig

Fils du Dr. Manuel Herrera y Obes et neveu du ministre et président de la République Dr. Julio Herrera y Obes, il est membre d'une famille reconnue uruguayenne. Il n'a pas suivi d'études, mais il fut un lecteur infatigable. En 1898 il écrit un ''Chant à Lamartine'' et en 1899 il travaille au journal ''La revista''. À partir de 1900 il est devenu charismatique auprès de jeunes gens qui l'écoutaient et le suivaient dans le grenier de sa maison nommé « La Tour des Panoramas » (''La Torre de los Panoramas''), où s'établirent les bases de la poésie uruguayenne.
En 1902 il publie un essai, ''Epilogue wagnérien à « La politique de fusion »'' (''Epílogo wagneriano a «La política de fusión»'') et les recueils de poèmes ''Las pascuas del tiempo'' y ''Los maitines de la noche''. Ensuite suivent d'autres œuvres poétiques : ''La vida'' (1903), ''Los parques abandonados'' (1902-1908), ''Los éxtasis de la montaña'' (1904-1907), ''Sonetos vascos'' (1908), ''Las clepsidras'' (1909), ''La torre de las esfinges'' (1909) et ''Los peregrinos de piedra'' (1909), tous sont des publications posthumes. En 1913 est sortie à Montevideo l'édition de ses œuvres complètes et en 1942 se sont éditées à Buenos Aires l'ensemble de son œuvre poétique à l'attention de Guillermo de Torre.
Il est considéré comme un des plus grands poètes uruguayens. Selon Ángel Rama, « en un peu moins de dix ans et alors qu'il naviguait dans le très bruyant et très superficiel ''art nouveau'' (sic), il a créé une sensibilité moderne lyrique et subtile, d'une précision linguistique impeccable ». Informations fournies par Wikipedia