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José Gabriel

Couverture de la  édition de ''La vida y la muerte en Aragón'' (1938). José Gabriel, nom de plume de José Gabriel López Buisán (Madrid, 1896 - Buenos Aires, 1957), était un journaliste, essayiste et écrivain argentin, qui joua un rôle notable dans la vie intellectuelle et culturelle argentine de la première moitié du .

D’origine aragonaise, ayant connu une enfance bousculée, José Gabriel émigra en Argentine avec sa mère et débuta dans le journalisme à vingt ans, en cofondant en 1917 à Buenos Aires, aux côtés du philosophe Alejandro Korn et du poète Benjamín Taborga, la revue ''El Colegio Novecentista''. Il collabora ensuite à ''Caras y Caretas'', puis au quotidien ''La Prensa'', dont il fut expulsé au bout de trois ans en raison d’une retentissante action syndicale. Auteur prolifique, très impliqué dans les querelles littéraires, artistiques et intellectuelles des années 1920 en Argentine, il déploya une activité fébrile, rédigeant brochures, articles de presse et de revue, essais et ouvrages (y compris de fiction : romans, nouvelles, pièces de théâtre), où il abordait un large éventail de thèmes (critiques d’art et de poésie, réflexions politiques, philosophie, histoire, etc.). Sur le plan politique, aimant à marquer son attachement à la nation argentine, il prôna un « nationalisme à caractère social », et s’évertua à associer sentiment national et idéologie socialiste, tout en engageant par ailleurs les pays latino-américains à mettre de côté leurs rivalités nationales et à constituer une fédération hispanoaméricaine en étroite liaison avec le socialisme, afin de se libérer du joug de l’impérialisme, en particulier de celui britannique, que José Gabriel ne cessa de fustiger. Il eut, au long de sa vie agitée, une part active dans la plupart des événements et des débats politiques et culturels de la première moitié du en Argentine, entre autres (et outre la grève à ''La Prensa'') : la Réforme universitaire, la Semaine tragique, les coups d’État militaires de 1930 et de 1943 (la contestation desquels lui valut des séjours en prison et par deux fois l’exil à Montevideo), l’avènement du péronisme (auquel il accorda une adhésion réservée, ce qu’il payera après le renversement de Perón par sa mise à l’écart de la vie intellectuelle argentine). Pendant la guerre civile espagnole, il fut dans les premiers mois du conflit reporter de guerre pour le compte du journal ''Crítica'', puis consigna ses expériences et observations, en les entremêlant de réflexions politiques souvent acerbes, dans trois ouvrages, dont un vient d’être réédité (2018). Ses priorités étaient la langue nationale, l’argot ''rioplatense'' (il était fort critique à l’égard de l’organisme régulateur du lunfardo), la culture populaire argentine, et l’antifascisme. Son franc-parler, son esprit polémique et ses positionnements politiques lui attirèrent l’inimitié, voire (selon Galasso) l’ostracisme, de l’intelligentsia argentine, ce qui explique sans doute que quelques-unes seulement de ses œuvres ont été rééditées, et cela tardivement. Informations fournies par Wikipedia
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  1. 1

    Bandera celeste / par Gabriel, José.

    Publié 1932.
    Libro
  2. 2

    Vindicación de las artes / par Gabriel, José.

    Publié 1926.
    Libro
  3. 3

    El loco de los huesos : vida, obra y drama del continente americano y de Florentino Ameghino / par Gabriel, José.

    Publié 1940.
    Libro
  4. 4

    Evaristo Carriego / par Gabriel, José

    Publié 1921
    Libro
  5. 5

    De leguleyos, hablistas y celadores de la lengua / par Gabriel, José.

    Publié 2015.
    Libro