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Enrique Dickmann

Enrique Dickmann Enrique Dickmann (Riga, Empire russe, 1874 - Córdoba, Argentine, 1955) est un homme politique socialiste, médecin, essayiste, écrivain et journaliste argentin.

Issu d’une famille juive lettone orthodoxe, il subit dans ses jeunes années l’influence à la fois des révolutionnaires russes et du sionisme politique. Inquiété par la police tsariste, il s’embarqua à Odessa, mais, empêché d’aller à terre en Palestine, il choisit d’émigrer en Argentine, où, arrivé à l’âge de , il gagna d’abord sa vie comme ouvrier agricole en Entre Ríos, avant d’inviter sa famille restée à Riga à l’y rejoindre. Il entreprit des études de médecine à Buenos Aires, tout en militant activement dans le PS argentin. Selon ses dires, ce qui l’avait poussé à cet engagement socialiste était d’une part son ancienne condition de péon rural et d’autre part son héritage « sémite », plus spécifiquement l’enseignement des prophètes de la bible hébraïque, dans lesquels il percevait des précurseurs de la justice sociale.

Dickmann collabora à ''La Vanguardia'', l’organe de presse du PS, et en assuma plusieurs fois la direction dans les décennies 1920 à 1940. Comme tribun et journaliste, il faisait figure de fidèle lieutenant de Juan B. Justo, fondateur du parti, et eut soin que le journal reflète la ligne idéologique ''justienne'' « historique » , mais manifesta peu de réticences à ce que le journal adopte un profil plus commercial et s’adresse désormais davantage à la classe moyenne consommatrice qu’à la classe ouvrière.

Dickmann fut élu plusieurs fois (en 1914, 1916, 1920, et une ultime fois en 1924) député national pour la circonscription de Buenos Aires, qualifiant la première de ses victoires électorales d’emblématique de la fusion entre Argentins de souche et immigrés. Durant ses mandats au Congrès, il mena une opposition active, d’abord contre les gouvernements UCR d’Yrigoyen, puis contre ceux de la Décennie infâme (ce qui lui valut quelques séjours en prison), et enfin, à partir de 1944, sous l’égide de Ghioldi, une opposition farouche contre les gouvernements péronistes, que Dickmann, à l’unisson du PS, taxait de fascisants et de démagogiques et dont il dénigrait comme purement opportunistes toutes les mesures sociales. Devant l’insuccès (électoral) d’une telle attitude outrée, et constatant la défection croissante des classes laborieuses vis-à-vis du PS, il tenta de se rapprocher de Perón, ce qui entraîna sa prompte exclusion du parti. Aux côtés d’autres proscrits socialistes et de quelques groupes trotskistes, il cofonda en 1953 le Parti socialiste de la révolution nationale (PSRN), qui se proclamait le continuateur authentique de l’œuvre de Justo et apporta son soutien à la politique sociale de Perón. Sa mort fin 1955 empêcha Dickmann de voir son nouveau parti ainsi que son organe de presse, ''La Vanguardia-Tercera etapa'', frappés d’interdiction quelques mois après le coup d’État contre Perón de .

Outre ses articles de presse, Dickmann était l’auteur de plusieurs essais politiques, de livres de souvenirs et de recueils de poèmes en prose. Informations fournies par Wikipedia
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    Democracia y socialismo / par Dickmann, Enrique.

    Publié 1917.
    Libro
  2. 2

    El pensamiento del socialismo y la izquierda

    Publié 2010
    Autres auteurs:
    Libro