Résultats de la recherche - Andrea, Miguel de.
Miguel de Andrea

Il s’engagea dans l’action politico-sociale et mit sur pied diverses organisations catholiques qu’il voulait dans la droite ligne des encycliques du pape Léon XIII. Il fonda ainsi notamment la ''Ligue sociale argentine'', dont les membres professaient des idées fascistes, et prit la tête en 1919 de l’''Unión Popular Católica Argentina'', réunissant toutes les organisations sociales catholiques d’Argentine. Il exposa dans un manifeste les principes fondamentaux du ''social-christianisme'', doctrine qui était conforme aux vœux du Saint Siège et que De Andrea prit soin de distinguer de la social-démocratie et, plus tard, de la mouture péroniste du catholicisme social. Il fut le promoteur en Argentine du ''national-catholicisme'', sous-tendu par ses sympathies, explicitement exprimées, pour le fascisme italien, par son antisémitisme (avec sa vision du complot juif), par ses conceptions corporatistes et par son anti-intellectualisme. À la fin de la décennie 1910, alors que forces de répression et ouvriers grévistes s’affrontaient violemment à Buenos Aires (dans le cadre de la ''Semaine tragique'' de ), il fut, avec d’autres personnalités en vue, à l’origine de la ''Ligue patriotique argentine'', à la fois groupe paramilitaire d’appoint (au service du patronat dans les conflits sociaux) et réseau d’action sociale anticommuniste, principal perpétrateur en de l’unique pogrom en Amérique latine. Après la guerre, il se rangea à la démocratie chrétienne. Il participa en 1910 à une tentative (infructueuse) de fonder une université catholique à Buenos Aires. Informations fournies par Wikipedia